Version Française
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SOMMAIRE
village de Lamanère
1- Chapelle Sainte Christine
2- Tours de Cabrenç
3- Col des Falgueres et borne frontière 522
4- Chemin du point le plus au sud de la France continentale
(pic Comanegra) Baga de Bordellat
5- Charbonnières
6- Balmes d’Uja
7- Camp del Roc
8- Sant Aniol d’Aguja
9- Talaixà
10- Point de vue de Talaixà
11- Point de vue de l’Alta Garrotxa
12- Pas dels Lliberals ou Grau d’Escales
13- Pont Romà ou Pont d’Oix
14- Village d’Oix
15- El Peirer
16- Église de Sant Andreu de Bestracà – Ruines du château de
Sant Julià
17- El Riberal de Beget
18- Église de Sant Cristòfol de Beget
19- Point de vue du Grau
20- Oratoire de Can França ou Sant Antoni
21- Col de Malrem borne 521
22- Saut de l’Auguet
23- Pla de la Coma, Retirada
24- Mines du Brosser (point de vue) Micromusée à
Lamanère
25- Eglise Saint Sauveur de Lamanère
26- Village de Lamanère
Village de Lamanère (Point historique et
culturel)
Lamanère est une commune située dans le sud du département des Pyrénées Orientales, en région Occitanie.
Elle possède la particularité d’être la commune la plus méridionale, la plus au Sud de la France continentale.
1. Chapelle Sainte Christine (Point culturel)
Chapelle dont la présence est attestée au XIIe siècle par un document testamentaire prouvant qu’un curé y officiait à
plein temps. Son origine serait plutôt du XIe siècle. La présence de cette chapelle se justifiait alors par l’existence
de plusieurs mas dont celui de Cal Batlle qui devait être le plus important. Un pèlerinage avait lieu le 8 mai de
chaque année pour la bénédiction des petits pains.
2. Tours de Cabrenç (Point historique)
Cabrenç (Chèvre) est le symbole d’Oliba Cabreta qui construisit le 1er château en 990.
Se trouvent sur ce massif rocheux à 1326m, 3 ruines féodales :
- la tour à signaux avertissait d’agresseurs éventuels les autres tours (Mir, Batère,…)
- la tour médiane, tour de défense
- le château neuf du XIVème entouré d’une enceinte avec sa chapelle St Michel
3. Col des Falgueres et borne frontière 522 (Point naturel et culturel)
La frontière entre la France et l’Espagne mesure 656,3 km. De l’Atlantique à la Méditerranée, 602 bornes ont été posées
entre 1853 et 1868.
Sur le territoire de Lamanère, se trouvent 2 bornes en granit rose:
- La borne 521 au col de Malrem (1131m)
- La borne 522 au col des Falgueres (1139m)
Ces cols séparent les vallées et rassemblent les peuples.
4. Chemin du point le plus au sud de la France continentale
(pic Comanegra) Baga de Bordellat (Point de vue et naturel)
La Baga de Bordellat est dominée par le Coma Negra 1550m. Sur ce massif se trouve le point le plus au sud de la France
continentale (42° 19′ 59’N, 2° 31’ 58’’ E). La Baga a ses portes d’entrée : le col de Malrem (borne frontière 521) et
le col des Falgueres (borne 522)
5. Charbonnières (Point naturel et historique)
Dans nos forêts de nombreuses clairières ont été aménagées.
Sur ces dernières les charbonniers construisaient des “meules” (bois recouvert de mottes de terre).
Après y avoir mis le feu, et au bout d’une semaine de combustion, le charbon de bois était prêt à être récupéré.
6. Balmes d’Uja (Point naturel)
Grottes situées dans la vallée d’Uja (torrent qui descend de Sant Aniol). Ces cavités se sont formées à la suite du détachement de roches d’origine morainique déplacées par un glacier (première âge glaciaire).
Les baumes ou balmes sont un élément caractéristique de la géographie de l’Alta Garrotxa. Ces cavités dans la roche des falaises, bien qu’étant plus ouvertes et moins profondes que les grottes, ont été utilisées au cours des siècles pour abriter des bergers, des randonneurs, des cachettes pour les «trabucaires» (brigands) ou les contrebandiers, et dans certains cas pour construire des abris pour le bétail et éventuellement des maisons dans le passé. Au-dessous des Balmes d’Uja, vous pouvez voir l’ermitage de Sant Aniol d’Aguja.
7. Camp del Roc (Point historique)
De ce plateau, sous les pics de Sant Marc et de les Bruixes, on aperçoit dans les profondeurs l’église de Sant Julià de
Ribelles. Au début du XXème siècle, le hameau des Ribelles comptait encore environ 145 habitants, répartis dans une
trentaine de maisons éparses, mas et moulins, aujourd’hui tous inhabités. Ribelles appartenait autrefois à la
municipalité de Bassegoda avant que ces deux noyaux ne soient ajoutés à Albanyà.
8. Sant Aniol d’Aguja (Point naturel et culturel)
Monastère Bénédictin de Montagut et Oix, fondé en 859,
L’église romane date du XI ème.
Tout à coté nous avons l’un des plus beau canyon des Pyrénées, (7 sauts, dont el Salt del Brull, et des cascades)
A l’ermitage de Sant Aniol d’Aguja se tient le traditionnel Aplec de Sant Aniol, également appelé «Aplec dels
fransesos», où les habitants des deux côtés se rassemblent chaque année. L’ancien presbytère devient un refuge pour les
randonneurs.
9. Talaixà (Point naturel et culturel)
Talaixà est un petit village dont les origines remontent au IXe siècle.
L’église romane de Sant Martí, du Xe siècle, est remarquable.
Le Col de Talaixà était un point stratégique dans le contrôle de la contrebande.
D’où des bâtiments comme la Casilla, où se trouvaient les casernes des carabiniers, ou la Canova, qui servait d’auberge.
Vers 1970, Talaixà est abandonnée. Dans les années 80, un personnage singulier est apparu, populairement connu sous le nom de “Rodri”, pour donner à ce lieu un nouvel élan. Rodri a cédé la propriété Canova au centre de randonnée d’Olot pour construire un refuge, “la Casa de Talaixà”.
10. Point de vue de Talaixà(Point panoramique)
Talaixà est situé sur un col avec une vue privilégiée sur Bassegoda et les vallées de Riu et Sant Aniol.
11. Point de vue de l’Alta Garrotxa
Magnifique vue panoramique sur les montagnes du Ferran, du Bestracà et la vallée d’Oix.
12. Pas dels Lliberals ou Grau d’Escales
Le ruisseau de Beget s’est frayé un passage entre la Serra de Bestrecà (Cresta del Gall) et les falaises de Ferran, formant un détroit escarpé, accidenté, sauvage et infranchissable. Pour sauver celui-ci on y a constuit « el grau d’Escales, » connu aussi sous le nom de « Grau Vell » ou « Pas dels Lliberals» .
C’est un tronçon de chemin pavé avec garde-corps en pierre, construit sur un mur de pierre qui permettait de passer par ce détroit avant la construction de la route d’Hortmoier – de l’autre côté du ruisseau.
Le nom Pas dels Lliberals rappelle le triste sort des volontaires libéraux qui, pendant la première guerre carline, ont été précipités à cet endroit.
13. Pont Romà ou Pont d’Oix
D’origine médiévale, il est actuellement bien conservé grâce à la restauration effectuée par les Amis de l’Alta Garrotxa en 1991.
Il a un arc principal en demi-point et un arc secondaire beaucoup plus petit.
Il était très important pour traverser le ruisseau quand il était plein, car cela permettait de prendre le chemin de Pruneres ou de Castellfollit de la Roca.
Près du pont, il y a un panneau qui rappelle : “Pont médiéval qui, selon la légende, était utilisé par Monsieur de la Quera de Talaixà, le baron, pour exercer le droit de cuissage sur les jeunes filles du voisinage de Santa Bàrbara de Pruneres”
14. Village d’Oix(Point historique et culturel)
Oix a une antiquité vénérable et vérifiée, comme en témoigne un document de l’année 977, sous le nom de “Ovoxo”.
Le village d’Oix a été indépendant jusqu’en 1972, date à laquelle il a été annexé à la commune de Montagut.
Ses bâtiments les plus remarquables sont :
- L’église paroissiale de Sant Llorenç, déjà mentionnée en 937 mais très modifiée depuis
- Château d’Oix, maison fortifiée construite au XVe siècle par la famille Barutell, seigneurs de la baronnie de
Bestracà,
reconstruite au XXe siècle - Le Pont Romain.
15. El Peirer(Point culturel et panoramique)
Grand manoir dans un emplacement privilégiée, au pied de la montagne de Bestracà, à l’ouest de la commune de Camprodon
(Ripollès), mais à seulement un kilomètre de la ville d’Oix, surplombant toute la vallée d’Oix et ayant la vue sur la crête de
Ferran et le Bassegoda.
La belle ferme se caractérise par la galerie sur sa façade principale, formée de six arcs, qui lui donnent un aspect
majestueux.
La maison actuelle date du XVIIIe siècle, mais c’est une ancienne ferme qui figurait déjà en 1175, lorsque l’abbé
Bernat du monastère de Sant Pere de Camprodon en fit don à Pere Pujolar.
Le Peirer possédait une bibliothèque grandiose, ainsi qu’une chapelle privée, toutes deux détruites en 1936, pendant la guerre civile.
16. Église de Sant Andreu de Bestracà – Ruines du château de Sant Julià(Point historique et culturel)
Il a été trouvé des documents prouvant que l’ermitage existait déjà en 977, bien que l’édifice actuel date du XIIe siècle. Il fut restauré en 1964 par l’évêché et en 1982 par l’association Amics de l’Alta Garrotxa.
Constitué d’une seule nef avec voûte en ogive et abside semi-circulaire, couverte de dalles de pierre. Elle possède un clocher inachevé, ce qui lui confère une certaine originalité.
Tout près du sommet du Puig de Bestracà, se trouvent les vestiges du château de Bestracà et l’église de Sant Julià. Le château et l’église sont actuellement en ruines Seules les parties inférieures de certains de ses murs sont visibles.
Le château fut peut-être construit au XIe siècle. Il est surprenant que dans ce rude nid d’aigles, on arriva à y construire un château et qu’il fut habité jusqu’au XVe siècle.
17. El Riberal de Beget (Point naturel et panoramique)
Le ruisseau de Beget passe entre des montagnes qui se touchent, mais à le Riberal le paysage s’ouvre un peu.
Le petit plateau au bord du ruisseau permet d’accéder aux plus grands champs agricoles des environs, entourés de fermes intéressantes telles que Can Batlle, la Codina et la Farga
18. Église de Sant Cristòfol de Beget (Point historique et
culturel)
Construit dans la seconde moitié du XIIe siècle, c’est l’un des plus beaux exemples de l’art roman catalan dans les
régions pyrénéennes.
La tour du clocher de quatre étages est un magnifique exemple de l’art roman lombard.
L’intérieur regorge de retables baroques du XVIIIe siècle. Se distingue la célèbre Majesté de Beget, une sculpture
romane du XIIe siècle, de grandes dimensions.
Pendant la guerre civile espagnole, le temple a été protégé par les voisins eux-mêmes, qui se sont opposés à sa
profanation et à sa destruction. Ainsi, son précieux héritage nous est parvenu intact.
19. Point de vue du Grau (Point panoramique)
Le col rocheux du Grau offre de belles vues sur le village de Beget, sa vallée et les montagnes de l’Alta Garrotxa.
20. Oratoire de Can França ou Sant Antoni
L’oratoire de Sant Antoni de Pàdua de Can França est situé au col du Golofreu.
Détruit pendant la guerre civile espagnole, la reconstruction de l’oratoire a été bénie en 2002.
Autrefois, en plus de l’image de Saint Antoine, il y avait aussi celle du martyr Saint Sébastien.
21. Col de Malrem borne 521 (Point naturel et historique)
L’histoire du traité des Pyrénées, signé en 1659, et celui de Bayonne signé en 1866 (le troisième traité de Bayonne) a
délimité une frontière entre nos deux pays.
C’est à la suite de ce dernier traité que la pose de bornes frontières, dont la 521 située au col de Malrem, a eu lieu.
Le tracé de la frontière entre la France et l’Espagne sur le territoire catalan a été matérialisé par 232 bornes.
Du col de Malrem on peut admirer de splendides paysages, la chaîne des Pyrénées et un rocher caractéristique le Roc del
Tabal (1367 m)
22. Saut de l’Auguet (Point naturel)
Cet endroit rocheux façonné durant des siècles par l’écoulement d’une source située au dessus du chemin, doit son nom à
un habitant du village. Revenant d’Espagne le dénommé Auguet chuta dans le ravin déversoir et s’en tira miraculeusement
avec quelques égratignures. Suite à cette fin heureuse, les habitants du village donnèrent son nom à ce passage.
23. Pla de la Coma, Retirada (Point historique)
Fuyant les bombardements des troupes franquistes en février 39, des milliers de républicains espagnols, s’exilent en
France en passant par le col de Malrem.
Ils se regroupent au pla de la Coma, en attendant de descendre au village de Lamanère où ils trouvent l’hospitalité
villageoise avant d’être dirigés par l’armée française vers les camps des plages roussillonnaises.
24. Mines du Brosser (point de vue) – Micro-musée à Lamanère (Point historique)
Ce micro-musée de la Mine évoque le passé minier du village. C’est à cette activité minière que « Lamanère » doit son nom.
A gauche du micro-musée un plan indique les différents points d’intérêt historique que le visiteur pourra découvrir en parcourant les rues du village.
Au niveau du micro-musée, télécharger le Qr_code du parcours historique dans les rues du village de Lamanère
25. Eglise Saint Sauveur de Lamanère (Point culturel)
L’église romane de Saint Sauveur domine la grand place du haut des 10 marches de “l’Escaler” symbole de la convivialité
et point de rencontre des villageois “Menerons”.
Le portail au verrou primitif en fer forgé avec tête de dragon permet d’accéder à la nef unique commencée en 1378.
C’est en 1723 que la paroisse devient autonome de celle de Serralongue et que fut construit en pierre rouge un clocher tour
quadrangulaire.
26. Village de Lamanère (Point historique et culturel)
Parcours historique dans les rues du village, départ et indications au niveau du micromusée face à la mairie.